Quel est l’impact de la loi montagne sur les véhicules ?
La loi montagne communément appelée loi de modernisation, a pour objectif de faciliter au mieux les virées en zone montagneuses et neigeuses. Jusqu’à son application pour les jours à venir, de nombreuses réformes sont en train d’être mises en place pour permettre une intégration plus rapide de ce système. Voyez dans cet article, leurs impacts sur les véhicules.
Plan de l'article
Pourquoi appliquer la loi montagne sur les véhicules ?
La loi montagne a pour objectif premier de protéger les usagers des moments d’intenses chutes de neige susceptibles de rendre les voies quasi-impraticables. Pour ce qui est des impacts de la loi montagne sur les véhicules, ils concernent les équipements dont seront dotés lesdits véhicules. Il s’agit entre autres des pneus 4 saisons, qui doivent obligatoirement avoir un marquage M+S. ainsi que des outils efficaces contre les dérapages. Ces derniers à défaut d’être utilisés immédiatement doivent quand même être à l’intérieur du véhicule.
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Tous les engins ne sont pas concernés par cette loi. Principalement ceux à 4 roues, voire plus, qui sont concernés. Retenez qu’avec un pneu classique, il est peu difficile de freiner comme il faut quand il neige. Grâce à la loi montagne, les véhicules ne risquent pas de dégâts avec les brusques freinages.
Au cas où certaines personnes ne l’auraient pas compris, les pneus d’hiver permettent de se rendre en tout lieu avec votre véhicule. Vous n’aurez donc pas à changer de pneus tous les six mois, ou mieux encore, vous rendre chez un mécanicien pour vérifier continuellement l’état de vos roues. En bref, la loi montagne apporte un coup de pouce à l’efficacité de la structure automobile.
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Les principales mesures de la loi montagne concernant les véhicules
La loi montagne a été promulguée en 1995. Elle est censée renforcer la sécurité des usagers de la route dans les zones de montagne, où les conditions climatiques sont difficiles. Les mesures concernant les véhicules ont été prises pour éviter les risques d’accidents et protéger efficacement les automobilistes.
L’une des principales mesures imposées par la loi montagne concerne l’utilisation de pneus hiver. Effectivement, lorsque le sol est recouvert de neige ou qu’il gèle, il devient difficile pour un conducteur d’avoir une bonne adhérence sur la route avec des pneus classiques. C’est pourquoi cette mesure oblige tous les conducteurs à équiper leur voiture de pneus adaptés aux conditions hivernales.
Au-delà de l’utilisation des pneus hiver, la loi montagne impose aussi aux propriétaires de voitures certains équipements permettant d’améliorer leur adhérence sur la route lorsqu’elle est glaciale ou enneigée. Parmi ces équipements figurent notamment :
- les chaînes à neige : elles se fixent autour des roues et permettent d’augmenter l’adhérence du véhicule sur un sol verglacé ;
- les chaussettes à neige : elles remplacent avantageusement les chaînes traditionnelles car plus légères et plus faciles à installer ;
- la boule antiroulis : elle sert à limiter les risques de dérapage en cas de virages prononcés ou de pente abrupte ;
- le kit anti-blocage : il permet d’empêcher le blocage des roues lors des freinages brusques sur un sol glissant.
La loi montagne impose aussi aux conducteurs une vitesse maximale autorisée sur les routes enneigées et verglacées. Cette limite est fixée à 50 km/h au maximum, comme recommandé par la Direction Générale des Infrastructures, des Transports et de la Mer (DGITM). Cette mesure suggère aussi un écartement suffisant entre les véhicules pour éviter tout accident qui peut être causé par l’impossibilité du conducteur à réagir rapidement dans certains cas.
Cette obligation n’est pas liée uniquement aux véhicules, mais elle concerne aussi tous les voyageurs empruntant ces zones. La trousse doit contenir plusieurs équipements, notamment un grattoir à glace, une lampe torche ainsi qu’une couverture thermique qui servira en cas d’accident ou de panne pour maintenir l’état physique du passager avant l’intervention éventuelle des secours.
Même s’il n’est pas souvent utilisé, cette mesure prévoit que lorsque la situation météo devient critique, elle oblige certains automobilistes à obtenir une autorisation spéciale pour circuler sur certaines routes de montagne. Cette disposition permet aux services publics d’être informés des personnes susceptibles de se trouver coincées dans les zones difficiles.
La loi montagne est donc un ensemble de mesures visant à renforcer la sécurité routière en zone montagneuse. Parmi elles figurent l’utilisation obligatoire des pneus hiver, l’équipement anti-dérapage et le respect d’une vitesse maximale, ainsi que d’autres obligations légales qui garantissent au voyageur une expérience optimale.
Les conséquences de la loi montagne sur les pratiques de mobilité en montagne
La loi montagne a eu un impact significatif sur les pratiques de mobilité en montagne, notamment sur l’utilisation des véhicules. Si certains voyageurs ont pu être perturbés par les mesures, d’autres y voient une garantie de leur sécurité et celle des autres usagers de la route.
La mise en place des équipements obligatoires tels que les pneus hiver ou les chaînes à neige peut avoir certainement un coût pour le propriétaire du véhicule. Cet investissement est considéré comme nécessaire pour rouler en sécurité dans ces conditions climatiques extrêmes où le risque d’accident est accru.
Il faut noter que ces mesures ont aussi favorisé le développement du covoiturage et des transports publics dans les zones de montagne. Effectivement, tous ceux qui n’ont pas la possibilité ou l’envie d’équiper leur voiture avec ces accessoires peuvent faire appel aux services de transport collectif qui sont régulièrement renforcés pendant cette période hivernale afin de desservir toutes les stations touristiques.
L’obligation légale d’avoir une trousse d’urgence peut paraître contraignante, mais elle permet au passager isolé dans une zone reculée sans réseau téléphonique ni assistance routière immédiate face à certaines urgences sanitaires telles qu’un accident corporel grave ou devant réagir rapidement suite à une panne mécanique importante avant même l’intervention éventuelle des secours.
D’autre part, bien que cela puisse sembler paradoxal pour certains, la loi montagne a aussi encouragé l’utilisation de modes de déplacement doux et alternatifs. Effectivement, les conditions météorologiques peuvent rendre certaines routes impraticables en voiture, poussant ainsi certains voyageurs à découvrir des alternatives telles que le ski de randonnée ou les raquettes pour se déplacer dans ces zones.
Il faut noter que la loi montagne, bien qu’elle soit avant tout axée sur la sécurité routière, contribue aussi à préserver l’environnement naturel et culturel. Effectivement, cette législation permet notamment de limiter l’impact du trafic automobile sur la faune sauvage et les paysages alpins fragiles.
Si certaines mesures peuvent être considérées comme contraignantes pour certains usagers de la route ou propriétaires d’un véhicule particulier, elle reste une garantie sécuritaire essentielle pour tous ceux qui empruntent régulièrement des routes enneigées ou verglacées en zone montagneuse. Elle favorise un développement touristique durable respectueux tant écologique que culturel propice aux pratiques de mobilités douces et alternatives.